Suite du couloire entre jian et shu~~

Allez, va-t-il accepter ? Peut-être, après tout il m’a proposé si gentiment de se teindre les cheveux pour moi – comme il est mignon -. Enfin, s’il accepte, je rigole, mais vraiment je rigole très fort quoi. Mais je ne pense pas qu’il va accepter, il est pas con à ce point, et puis moi je m’en fiche, je demande juste ça pour rigoler, pour m’amuser. Et s’il refuse, et bien je m’amuserais quand même avec lui – pas de bol il est tombé sur moi -. Ah, non, en fait voici sa merveilleuse réponse de petit nabot qui dessine – ahaha, en plus ça à l’air moche ce qu’il fait c’est trop drôle -. Le voilà qui me demande pourquoi son esclave. Je n’y peux rien, c’est lui qui m’a donné cette idée en premier. Il n’avait qu’à se dévouer aussi gentiment à moi. Maintenant j’ai envie de jouer, et de m’amuser, et de lui faire du mal. Pauvre petit, il est devenu ma proie. Même si je peux très bien me lasser de lui dans cinq secondes, ce qui arrive parfois.

Pourquoi mon esclave ? Pour porter mes affaires. Ca peut toujours être pratique. Ou alors pour me rapporter les conversations des gens, ou alors pour…J’en ai marre de rester assis, allez je me lève, mais c’est pas pour ça que je vais partir hein. Donc j’en étais où ? Ah oui, qu’est ce qu’il va faire s’il devient mon esclave ? J’en sais rien, mais au moins il aura ce statut et ça sera marrant. Je pourrais dire à tout le monde « eh vous voyez ce nabot aux cheveux roses et sa peluche ? C’est mon esclave ! » peut-être que ça choquera certaines personnes, peut-être que ça les dégoutera et qu’ils se révolteront. Ou bien…Ils rirons et seront d’accord avec moi. Ca sera amusant je trouve. Donc c’est pour ça que je le veux en esclave, juste parce que j’ai envie. Parce que quand j’ai envie, je veux, tout de suite.

- Parce que j’ai envie.

Je trouve cette réponse merveilleuse. Il ne va rien y comprendre, il va me prendre pour un fou – non même il doit déjà me prendre pour un fou – mais moi je trouve que c’est pas mal non ? Bon, maintenant qu’il sait pourquoi, même s’il refuse pour moi il a accepté. Tiens, je vais lui demander ce qu’il dessine. Moi je suis un peu nul en dessin, mais j’aime pas dessiner, je préfère cent fois plus torturer les gens, c’est plus amusant, vous ne trouvez pas ? Il faut de la réflexion et tout.... Oh, et j’y pense, je ne sais même pas le nom de ce nabot, et il ne sait même pas le mien. Enfin, il ne faut pas compter sur moi pour lui dire mon vrai prénom, je l’ai oublié, enterré et tout, une fois que je suis arrivé au Japon, que j’ai dit au revoir voire adieu à mon abruti de père et au fantôme de sa copine. Allez, à moi de parler une nouvelle fois :

- Au fait, appelle moi Starfish. Ou alors Maître, comme tu veux, mais je préfère Starfish-sama. Ca peut-être pas mal non ? Starfish-sama…Ouais ça sonne bien ! Allez minus tu m’appelles Starfish-sama maintenant. Et toi ton nom c’est quoi ? T’es japonais ? Parce que bon, vu ta couleur de cheveux…Moi ma mère était anglaise tu vois. Enfin ma première mère, pas l’autre, l’autre elle était chinoise. Mais tu t’en fous et moi aussi. Donc oui, ton nom ?

On m’a toujours dit que je parlais beaucoup. C’est vrai. Et je m’en contrefiches, je parle si je veux, et mon surnom peut très bien signifier « étoile de mer » si je le désire. C’est le seul être vivant que j’apprécie, les étoiles de mer .Ca bouge pas, ça parle pas, mais c’est beau. C’est calme. C’est bien. Et on ne sait jamais si c’est un animal ou une plante – enfin y a des abrutis qui ne savent pas en tout cas -. Bon, j’ai hâte de savoir son nom pour lui trouver un surnom méchant, ça à l’air marrant. Oh, et j’ai oublié de lui demander pour le dessin ! Vite je me rattrape :

- Au fait tu dessines ? Génial, si tu dessines bien, tu feras mon portrait. Comme ça tu sauras qui est ton maître…

J’attrape son carnet pour regarder ses dessins, il a rien à dire j’ai décidé que c’était mon esclave, point final.

Donc son petit nom c’est Shindô Shuichi. Ok, je vais l’appeler….Shichi, c’est pas mal non ?Comment ça c’est pourri ? Je vous l’accorde je ne suis pas très inspiré ces temps ci... Enfin bref, il est japonais. Et bien et bien, depuis quand les japonais donnent-ils naissance à des types aux cheveux roses ? Mais que deviens le monde ? Encore, qu’une anglaise donne naissance à un roux aux yeux bleus je veux bien, mais deux japonais pur souches qui donnent naissance à un chewing gum… Auraient-ils subi les radioactivités de Tchernobyl ? Qui sait, peut-être. Et si ça se trouve, bientôt je vais rencontrer des gens aux cheveux bleus ou verts, tiens pourquoi pas ça pourrait être amusant ! Je leur donnerais des surnoms stupides et tout ! Bref, ces dessins sont pas mal. Non mais, ce n’est même pas, pas mal ! Il dessine trop bien ce gosse ! Ca doit être pour ça qu’il est rentré ici – parce qu’à côté il a l’air super stupide - ! Là c’est sûr il va me faire des beaux portraits. Je le forçerais vous verrez.

Oh, et le pauvre petit il est triste parce que je lui ait pris son carnet. Mais bien sûr je ne vais pas lui rendre j’ai pas fini de regarder ses dessins. Huuum…ouais celui là est bien, celui là aussi… Tiens, et si à mon tour je lui faisait un dessin ? C’est ainsi qu’en ignorant sa remarque - un esclave doit se taire quand son maitre est occupé voyons –, je sors un crayon de ma poche – j’en garde toujours un si je peux marquer des trucs méchants quelque part, ou alors genre des rumeurs…Tiens je devrais aller en rajouter une d’ailleurs ! – Bref, me voilà à faire un joli dessin. Enfin, j’ai aucun talent pour le dessin donc bon. Je l’ai dessiné avec des oreilles de chien et entrain de dire « I love my master ! Starfish-sama ! ». Je trouve ça plutôt pas mal. Encore faut-il qu’il sache parler en anglais bien sûr.

- Tiens, je te le rends.

Je suis sûr qu’il doit être dégouté qu’une personne qui ne sait même pas dessiner, et qui en plus est détestable – et je l’assume totalement – est dessiné dans propre carnet. Mais comme je suis son maître il n’a rien dire. J’espère qu’il ne va pas arracher la page, ça serait bête je me suis appliqué pourtant

- Et puis, je te rappelles Shichi, que tu es mon esclave donc je fais ce que je veux. Ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est à moi comme dit le proverbe ! Oh, et je t’ai appelé Shichi mais je ne sais pas si c’est un bon surnom… Que dirais tu de « Gum » ? Ou Chewing gum carrément ! Ou bien Pink, ou Barbie. J’hésite. Tu préfères quoi ?

Je lui adresse un sourire merveilleusement méchant, ça m’amuse. Il doit en avoir marre que je sois près de lui et que je lui parle, allez, je vais le rassurer un peu quand même, je suis gentil non ?

- Et tu dessines bien dis donc. J’ai hâte que tu fasses les portraits de moi.

Je vais bien évidemment lui en commander une dizaine, voir une centaine, juste pour l’exténuer le fatiguer. Il me déteste, et ce n’est pas près de s’arrêter. Mais moi je trouve ça drôle, pas vous ? Non ? Pourquoi ? Parce qu’il faut être aimé des gens et pas le contraire ? vous êtes sûr ? Moi pas, je préfère être détesté par les gens, c’est bien mieux. Au moins je suis libre de mes actes. Je n’ai pas à réfléchir à comment leur faire plaisir, et faire du mal est tellement plus facile. Les mots gentils ne marchent pas forcément alors que ceux méchants sont toujours efficaces. C’est si bien d’être méchant.

J’entend vaguement ce qu’il vient de dire, mais je m’en fiche en fait, il peut dire ce qu’il veut, je l’ignore, c’est marrant d’ignorer les gens non ? Et puis ensuite, le voilà qui commente mon choix pour les surnoms que je souhaitais lui donner. Ouais en clair y se donne tout seul des surnoms totalement débiles. Il est vraiment stupide ce type c’est hallucinant, il se ridiculise tout seul ! Sérieux, il se trouve des surnoms débile comme un idiot, wouaouh, je ne pensais pas qu’il était stupide à ce point, mais en fait si. Donc, soit il est un chat soit une fraise. Ouais ok, il est un Nyan Cat quoi ? Non mais n’importe quoi. Bon, comment je vais l’appeler du coup moi ? Fraise… Strawberry c’est trop long. Cat…Berrycat ouais, allez va pour ça. Et il a rien à me dire.

Oh, mais en fait ce n’est pas fini. Il est encore plus bête que je ne le pensais. Il me dit qu’il peux commencer mes portraits tout de suite. Et là, j’explose de rire, en même temps comment vous voulez que je me retienne sérieusement ?! Ce débile se coule tout seul, c’est trop fort ! Il est vraiment stupide. Je crois que j’ai trouvé la personne la plus stupide au monde les gens ! Donc bref, même si je le voulais, il ne pourrais pas faire de portrait de moi sur place. Pourquoi ? Je vous rappelle juste comme ça, que je suis extrèmement hyperactif. Je ne peux tenir en place, c’est d’ailleurs pour ça que je me met debout et que je m’asseois toutes les trentes secondes depuis tout à l’heure. Je ne supporte pas de rester immobile. Donc, pendant que je rigole, et que j’en peux plus, je me met à parler quand même :

- Alors commence de mémoire. Je suis ce qu’on appelle hyperactif, alors tu vas avoir du mal à me faire le portrait comme ça sans que je bouge.

Je lui offre un sourire narquois

- Mais tu es mon esclave petit Nyan Cat. Ou Berrycat. En fait j’hésite toujours tu sais pour ton surnom ? Mais je crois que je vais t’appeler comme tu m’as dit, tu sais pourquoi ? Parce qu’ils sont trop ridicules tes surnoms, ça me fait bien rire. Tu te ridiculises tout seul. Bref, je disais donc, tu es mon esclave, donc tu devrais réussir à faire dix portraits de moi sans problème.

Allez travaille petit truc ! Ouais Truc c’est bien comme surnom aussi. Chose rose. Alala, je n’ai pas fini si je continue à lui donner des surnoms. Je n’aurais jamais fini, jamais de chez jamais fini, mais j’ai envie de continuer…

- Bon, pendant que tu dessines, je vais dire tous les surnoms que je peux te trouver. J’ai même penser à Truc. C’est pas mal truc. Ou Chose rose. Ou Guimauve. Ou Shu-débile. Ou shu-baka. Ou shu-crétin. Ou shu-truc. Ou shu-rainbow. Ou shu-pink. Allez dessine, dessine ma prestance, ma beauté, mes cheveux oranges, mes yeux bleus.

…Ca me rappelle vaguement quelque chose, mais cette folle est morte. Grace à moi. Elle m’a insulté, elle a dit que j’étais laid. Que je ne ressemblais à rien. Et bien voilà, maintenant j’affirme le contraire.

- Je suis beau non ? Tu sais quoi, avant de te voir, je me suis fait agressé par quatre filles et un mec pour sortir avec moi. C’était marrant de les remballer.

Je lui raconte ma vie, j’en ai rien à foutre, tant qu’il fait mon portrait, tant qu’il m’amuse. Amuse moi petit Nyan Cat. Amuse moi ou je m’amuserais de toi. Ou tu riras moins. Tu ne ris déjà pas, alors imagine la suite. Imagine…Ou pas. Je suis horrible. Et beau de surcroît.

Ah, je vois qu’il commence mes portraits, vas y continue petit truc ! Allez Nyan Cat ! Je sais que tu peux le faire ! Vas y ! Je t’observe ! Et ça à intérêt d’être beau, sinon, je m’arrange pour m’amuser une nouvelle fois. De toute façon, je m’en fiche, si mes portraits sont ratés, j’irais voir chez quelqu’un d’autre, parce que je trouve ça trop bien en fait comme idée. C’est vrai quoi, je suis tellement géniale que je mérite d’avoir un portrait à mon effigie. Mais bon j’espère déjà que mon nouvel esclave va faire du beau boulot. D’ailleurs, c’est bien il dit rien pour mes super surnoms que je lui dit, ça doit être qu’il est d’accord, je suis content, il est plutôt sympa comme type, il se laisse faire. Quoique, ça va peut-être être dur à détruire… Ouais ben je verrais hein. Et puis, j’ai pas forcément tout le temps envie de détruire les gens vous savez ? Non quand même pas. Des fois j’ai juste envie de les provoquer. Bref… … Je viens de me prendre un carnet dans la figure. Mais qu’estce qui lui prend ? Ou alors ça y est, il a eut un éclair de genie, il s’est rendu compte qu’il était entrain de faire le dessin d’un sale type, que c’était pas bien et donc pour se venger il… … Vomit du sang ?

Alors ça c’est une première. Je ne savais pas que mon caractère horrible pouvait stresser les gens au point de les faire vomir du sang ! Wouahou je suis trop fort ! Non Starfish, arrête toi là. Attend. C’est pas normal. Dans quel situation on vomit du sang ? Quand on stresse trop. Le stress peut nous amener à même tomber dans le coma. Ca dépend de la solidité de nos nerfs. Bon alors peut-être qu’il stresse. Qu’est ce que je dois faire ? J’ai envie de rigoler. Mais j’ai envie de rester sérieux. Ce type vomit du sang devant moi. Ce gosse aux cheveux roses à la tête de débile et aux allures de crétins vomit du sang devant moi. Jamais ça m’était arrivé. J’ai déjà vu des tas de gens se suicider devant moi, ou alors d’apprendre qu’ils se sont suicidés et de savoir que j’étais en grosse partie le coupable. Je suis pas un meurtrier, juste un peu involontaire en fait. Ou trop volontaire mais innocent. Mais là, ce type je lui ait rien fait quoi. Eh Nyan Cat ! Qu’est ce qui t’arrives ? T’es pas censé sortir de l’arc en ciel ?

Je me sens con là. Je me sens faible. Je déteste cette sensation. Je déteste ce désir de l’aider. Je ne veux pas l’aider, ça va pas la tête ! Tant pis s’il crève ! Tant pis…Non pas tant pis. Pourquoi je suis comme ça déjà ? Ah oui parce que j’étais un pauvre niais et qu’en fait être pire que ma belle mère c’est bien mieux… bien mieux. C’est ça. C’est nul d’être un pauvre niais. Je ne dois pas l’aider. Mes pensées défilent à toute vitesse. Je ne dois pas bouger. Ca va passer non ? Et s’il se vide de son sang ? Je m’en fous, je m’en fous hein ? Pourquoi mon cerveau me dit que non ? Mon côté niais serait revenu ? Non, je sais bien que ce n’est pas ça, je sais ce qui ce passe. Après tout, on ne peut pas toujours être méchant. Mais je refuse d’être gentil. Je suis un sale type, une saloperie en puissance, je vais pas me mettre à aider les… Quels genres de maladie provoque ça ? … Ouais ça….Et ça… Attend dans le bouquin là ils disaient… Et pourquoi mes mains sont entrain de prendre mon portable ? non, je n’appelerais pas l’ambulance ! Foutu gentillesse tu ne m’auras pas ! Non ! Trop tard. Oui c’est ça, vas y demande les pompiers. Pff, le temps qu’ils arrivent il sera déjà mort, alors tu vois, c’est mieux d’être cruel.

Comme ce jour où mon père à avalé de travers et que ça s’est aggravé. Ma belle mère s’est affolé. C’était la seule et unique fois ou je l’ai vu s’inquiéter comme ça. La toute première et dernière fois. Elle a appelé l’hopital.
Je veux pas ressentir de l’amitié ou tout autre sentiment pourri du même genre pour quelqu’un. Je refuse d’éprouver ce genre de chose si « mignonne » et tout le bazar niais qui s’ensuit. Mes amis, c’est mes sources d’amusements, rien d’autre. J’ai beau paraître sympa, je refuse… Après mes mains qui m’ont trahis en appelant l’ambulance, voilà maintenant mes bras qui les rejoins et qui se dépêchent de porter ce débile à l’infirmerie. Mains, arrêtez. STOP !

Starfish. Calme toi. Ferme les yeux. Pourquoi est-ce que tu refuses de t’entendre bien avec lui ? Non tu ne t’entends pas bien avec lui. C’est juste, que ce type y t’as rien fait. Que t’as pas assez rigolé avec. Qu’il vaut pas la peine de crever comme ça. Voilà, c’est ça. C’est ce que cette espèce de bonne femme affreuse à ressenti à ce moment. Et voilà, je viens de l’emmener à l’entrée du lycée. C’est vrai quoi, l’hopital m’a dit d’attendre là. Donc j’attends.

- Espèce de sale Nyan Cat…

Regarde, a cause de toi je perds tous mes moyens. Regarde, à cause de toi je deviens fou. A cause de toi je fais des choses bizarres.

- A cause de toi je redeviens un niais. Je refuse d’être niais ok ? L’amitié et l’amour ça sert trop à rien. C’est mieux de faire semblant et de jouer. C’est mieux la souffrance. Et déjà je suis même pas ton ami. C’est juste que je te laisse pas crever. Je ne m’entend pas avec toi. C’est juste que…Ah bon sang, je te détestes tu sais ?

Il ne m’entends pas, il est inconscient, et l’ambulance vient d’arriver. Ils me disent de venir avec lui. La flemme. Mais mes jambes participent au complot et grimpent dans l’ambulance. Allez c’est parti pour l’hopital. Je te maudis, saleté de corps !

L’ambulance à été super vite. Faut dire qu’apparemment c’est important, alors autant sauver le patient tout de suite. J’espère que mon corps ne me trahira plus jamais. Je suis sûr qu’il a mené un complot contre moi juste pour…Ah rien que d’y penser ça m’énerve. Bref, nous voilà l’hopital. Moi je vois s’enfuir au loin le brancard qui contient le Nyan Cat. Au revoir Nyan Cat, maintenant je rentre chez moi ! Sauf si mes foutus jambes ne veulent pas, comme c’est le cas actuellement. Bon ok, je commence à laisser tomber. Espèce d’abrutis de jambes ! Bon on me demande d’attendre. Je peux pas plutôt partir ? Mes pieds sont pas d’accords, j’appelle mon avocat c’est décidé. Allo monsieur l’avocat ? Mon corps fait tout l’inverse de ce que je veux faire, y a pas une solution ? Non ? Ah bon sang. Je me sens battu là, et savez vous à quel point c’est horrible de se sentir impuissant ? Et puis, soudain, y a un médecin qui s’approche de moi et qui commençe à me taper la causette. Il me demande si je suis son ami. Non son maître improvisé, à ce Nyan Cat qui sort du sang au lieu de sortir de l’arc en ciel.

…Tiens, je suis surpris. C’est vrai quoi, j’aurais en fait dû m’en douter, après tout il se fout la honte tout seul, il s’arrange tout seul pour être ridicule. M’étonne pas qu’il ait pas d’amis ! En fait si, dans un sens je suis super étonné. C’est vrai quoi, je me disais qu’il serait sûrement entourés d’amis aussi débiles que non. Comment ça il a pas d’amis à part cette supposé Béatrice ? Vous me la refaites celle là ?
Les minutes passent. Et moi je rigole à moitié. Ce gosse débile a pas d’amis, c’est trop drôle. Et puis un médecin me dit que je peux aller le voir. Non j’ai pas envie, mais de toute façon je commence à m’habituer au complot de mon corps, je rends les armes, allez vas y foutu corps, fait tout l’inverse de ce que je désire, je laisse tomber, tu m’as battu. Ainsi me voilà devant le corps de ce Nyan Cat stupide qui n’a même pas fini son boulot, non mais oh, quand il ira mieux, il verra.

- Crétin de Nyan Cat.

C’est vrai quoi. Bon, heureusement y a pas de médecins. Quoique, je m’en fiche des médecins, eux aussi je peux m’amuser avec eux. Bref, je regarde ce débile de truc rose, de guimauve à la noix, et je me met à rire. Tiens, pendant qu’il dort, je vais lui raconter ma vie, de toute façon, je m’en fous, il risque pas de m’entendre.

- Bon, vu que mon corps refuse de te laisser seul pour une raison que j’ignore, je reste ici. N’empêche, pour une fois que c’est pas à cause de moi si quelqu’un fini à l’hopital. Tu ne m’en a même pas laissé le temps. D’ailleurs ça me rappelle ce que tu m’as dit avant de t’enfuir par la fenêtre. J’ai des amis tu sais. Il semblerait que pas toi, mais en un sens on est quitte, tu sais pourquoi ?

Je sais pertinemment qu’il ne va pas me répondre, alors je continue de parler

- Parce que mes amis, je les détruis un par un. Y a peu, il y en a un qui s’est suicidé parce qu’on le harcelait. Bien sûr, j’étais derrière tout ça. Mais tu sais pas à quel point c’est bien d’être cruel. Avant j’étais aussi niais que toi, je voyais des moutons roses dans la prairie et j’aidais toute personne dans le besoin en disant des phrases mignonnes. Et un jour, mon père s’est remarié.

C’est un peu comme dans les contes de fées quand j’y pense. La belle mère arrive et détruit la belle princesse qui n’a rien demandé à personne. Sauf que dans ces histoires, la princesse reste débile et niaise et arrive à s’en sortir autrement qu’en devenant elle-même pire que sa belle mère. Aha, ça pourrait être amusant un conte comme ça.

- Cette belle mère, ne pouvait pas me voir, et de toute façon, ne pouvait voir personne. Elle disait chaque jour que j’étais laid, elle a tout fait pour me pourrir la vie. J’avais une chambre, je me suis retrouvé dans un placard limite. Alors, j’en avais marre de pleurer, donc je suis devenu pire qu’elle. Et devine quoi ? elle s’est suicidée. Tant mieux. Mais toi, toi je t’ai encore rien fait à côté de tout ce dont je suis capable. Tu me trouves horrible ? Je sais, je le suis. Je suis sûr que tu ne veux pas te réveiller à cause de moi.

C’est vrai quoi, ce que je lui dit c’est cruel non ? Que quand il se réveillera, je compte encore m’en servir comme esclave, je compte bien rire avec. Mais je me dit quelque chose, ce gosse il a déjà eut des problèmes. Quand quelqu’un n’a pas d’amis, c’est que le reste de la population le méprise. Donc, vous voyez, il à l’habitude, alors je pourrais continuer.

- Mais rassure toi, y a des gens je les pousse pas aux suicides, je leur en fait voir de toutes les couleurs, et je disparais de leur vie un jour où l’autre, quand je me suis lassé.

Et puis un jour, sans prévenir, je peux très bien revenir. Mais ça, il a pas besoin de le savoir, et puis il m’entend même pas, alors. J’ai juste besoin de parler, et besoin de bouger, c’est mon hyperactivité qui me fait ça vous voyez ?

- Au fait, je te hais toujours, mais si ça peux te rassurer, je déteste toute la terre entière, alors tu vois tu n’es pas seul.

Je souris à cette pensée. C’est vrai. Je n’aime personne.

- Bon, tu permet que je continue de parler ? Mon hyperactivité le désire, donc maintenant je vais parler du surnom que j’ai décidé de te donner…Tu sais, Nyan Cat en fait c’est une musique avec un chat…

Et je continue de parler. En me levant, en marchant. En n’arrêtant pas de bouger. De toute façon il n’est pas prêt de se réveiller, et il n’entend rien.

- Ouais donc, tu vois c’est pour ça que je t’appelle Nyan Cat. C’est toi qui as commencé après tout et, la prochaine fois quand tu te réveilles dis le moi.

Non mais franchement, je viens juste de me rendre compte que son souffle à changer, qu’il ne respire plus comme avant, et je suis assez intelligent pour savoir que cet idiot est réveillé. Il croyait quoi lui ? Mais bon, il à les yeux fermés, alors ça va pas m’empêcher de continuer de parler. Comment ça, j’arrête pas de parler ? J’ai que ça à faire vu que mon traitre de corps veux pas partir, d’ailleurs, maintenant qu’on sait qu’il est réveillé, on pourrait pas partir, non ? Tiens, y a un médecin qui s’approche de moi, je crois qu’il a même pas remarqué que son patient est réveillé, de toute manière les docteurs sont tous ses idiots.

- En fait vous voyez… Ce jeune homme à une grave maladie du cœur…

Non, sans déconner. Je m’en serais pas du tout rendu compte. Ouais et ça doit me faire quoi ? Je dois me mettre à pleurer pour lui ? Je dois avoir pitié de lui ? Je dois l’appeler « oh mon pauvre petit chou à la crème » ? Jamais. Plutôt mourir plutôt que de faire ça, sérieux. Son surnom sera Nyan Cat point à la ligne.

- Ah. D’accord. Et ?
- Et bien…
- Je m’en fiche totalement, maintenant, vous me dérangez vous savez ?
- Mais…
- Dehors s’il vous plait.

Et voilà je viens de mettre le médecin hors de la chambre. Non mais il voulait quoi, assister à mes réflexions de quand je suis tout seul ? N’importe quoi. Bref, je reprend où j’en suis. Ah oui, c’est vrai je viens d’apprendre que ce débile de Nyan Cat à une maladie du cœur. Et il court partout, et il est tout jovial. Ce type est cinglé moi je vous le dit. Pourquoi est-ce que les gens qui vont bientôt crever sont ceux qui sont les plus joyeux sérieusement ? C’est vraiment pas logique. Et les gens qui vivent leur vie normalement, bah y sont tristes, y sont monotones, y sont pourris. Moi ? Je croque la vie à pleine dents, je m’amuse bien, je rit tout le temps, et là même en cet instant je souris. Je souris toujours. Et pourtant, je suis pas prêt de mourir sauf si j’ai un accident ou qu’on m’assassine.

Je pense que la théorie de l’assassinat est pas mal. Tiens, je vais lui raconter :

- T’as une maladie du cœur. J’aurais du m’en douter, comme tous les gens qui vont bientôt mourir, t’es plus joyeux que tout. C’est débile. Enfin c’est les autres qui sont débiles. Moi personnellement je vais pas mourir dans peu de temps et je souris tout le temps. Tu crois que quelqu’un va m’assassiner ? Ah ca serait marrant ça, en plus comme j’ai pleins d’ennemis !

Je rit tout seul. Il peut continuer de faire semblant de dormir, je m’en fous.

- Bon remet toi en forme, t’as un portrait de moi à finir.

Comment ça je vous ait menti ? Je m’en fous vraiment, j’ai juste envie de l’embêter, de le stresser, je trouve ça marrant pas vous ? Pourquoi non ? Eh, c’est pas parce que je l’ai sauver que je suis gentil ! Manquerait plus que ça tiens. Pfff, laissez moi rire, et c’est d’ailleurs ce que je fais en y pensant.

[Pas d'inspi non plus T.T]

Oh miracle de la vie, voilà qu’il parle. Donc il est bel et bien réveillé, quoique les personnes peuvent très bien parler en dormant, et je vous assure que c’est tout à fait possible j’en ai déjà fait plusieurs fois l’expérience. Vous leur demandez ce qu’ils aiment, ils vous répondent…Et bien sûr, ça marche aussi avec ce dont ils ont le plus peur. Je devrais faire ça avec lui la prochaine fois, à moins qu’il ne dorme pas correctement pour pouvoir lui parler. Bref, dans tous les cas le Nyan Cat vient d’annoncer qu’il avais pas envie. Comment ça il a pas envie ? Mais s’il va avoir envie ! Il doit finir mes portraits ! Enfin je sais très bien qu’il les finira pas, je sais même pas où est son carnet, je l’ai égaré quand j’ai dû m’occuper de lui. Dans tous les cas, je voudrais partir maintenant. Mais non, mes jambes se refusent de partir.

- Dit moi que c’est bon tu vas mieux et que je peux partir. Mon corps t’écoutera peut-être.

Mais je crains que non. Donc me voilà à tourner en rond, je m’en fiche c’est pas l’idéal pour un malade d’avoir un hyperactif à ses côtés. Un malade veut du calme, je suis tout l’inverse. Tant pis pour lui.

- Et puis, je crois que ton carnet est perdu. Remercie mon corps qu’à penser qu’à toi et pas à tes dessins.

Je le regarde. Il doit essayer de se rendormir vu sa position.

- Oh, et je crois que ta peluche aussi est égaré…

Tant pis de nouveau. C’est pas de ma faute, mon corps à pas fait attention à ce genre de truc. Mon corps à penser qu’à l’hopital. Et puis c’est plus marrant comme ça du coup. Je veux voir sa réaction, ça va être marrant. Surtout si c’est une chose précieuse pour lui. Il va paniquer. Peut-être même qu’il va me supplier pour récuperer sa peluche. Ca serait marrant, je pourrais lui proposer un truc en échange après…Enfin tout dépend de lui.

Bon, allez j’attends….Et les secondes passe. Et il se relève d’un coup. Aha, j’étais sûr que la perte de sa peluche ça lui fera de l’effet ! C’était bien trop prévisible. Bon, du coup le voilà qui me demander la chercher pour en échange….Faire tout ce que je voudrais ? Yeah, je pourrais lui faire même signer un contrat pour qu’il devienne mon esclave ! Comme ça, bah j’en aurais un, ça sera plutôt pas mal non ? Peut-être que je devrais en chercher un peu partout des esclaves, ça à l’air marrant d’en avoir. Après je m’imagine « Starfish, le maître de pleins d’esclaves »…Oui c’est moi. Et qu’importe si l’esclavage ne doit plus exister, je me permet, c’est juste pour me marrer.

Ainsi, avec mon sourire malicieux je le regarde et me met à rire. Faut dire que je suis entrain d’imaginer des trucs vraiment marrant. Comme par exemple… Oh oui ça serait trop marrant. Quoi vous voulez savoir ce que j’ai en tête ? et bien vous ne le saurez pas. Bon j’en suis à où moi ? Ah oui !

- D’accord…Mais sache que tu viens de vendre ton âme au diable. Enfin…Tu fais ce que je veux… Aha… !

Je regarde le Nyan Cat. Je sens que je vais bien m’amuser. Bon, je suppose qu’il a laissé sa peluche au jardin du coup. Enfin non pardon, que j’ai laissé sa peluche. Et tiens, mon corps accepte enfin de bouger, eh j’ai une idée, je prend la peluche, je la garde et je reviens pas ! Non… Mon corps sera pas d’accord. Pff, stupide corps. Arrête d’être humain !

- Bon allez Nyan Cat, je reviens avec ton truc !

Oui c’est une peluche que je vais chercher, je sais. Et c’est parti !
Me voilà sorti de l’hopital, heureusement il est pas trop loin du lycée, c’est parti.
Et voilà, quelques minutes ont passés, mais je suis au lycée. Rien n’a trop changé, ouais en fait, tout est comme avant, comme si rien ne s’était passé, comme si cet imbécile n’avait pas vomi son sang. Bon, les jardins, à nous y voilà. Tiens, y a une bande d’abrutis qui squattent et qui… Oh cool je vais bien m’amuser !

- Hello les gens !

Mon salut est amusant non ?

- Cette peluche appartient à mon futur esclave, je voudrais que vous me la rendiez, s’il vous plait.

Je leur offre mon plus beau sourire colgate, et eux ils me regardent avec leur face d’abruti l’air de dire « qu’est c’qui nous veux c’lui là ? » oui, les idiots parlent même en abrégés quand ils lancent des regards. En tout cas, je ne pense pas qu’ils vont vouloir me le rendre aussi facilement, tant pis, je vais bien m’amuser. Alors, le premier… Oui je vois, je le reconnais…Le second… Huuum… oui c’est vrai.

- Bon, toi à gauche, si tu ne me donnes pas cette peluche, je cafte à ta copine que tu sors avec une autre. Toi à droite, tu veux que j’annonce à toute l’école que tu te tapes des vieilles ?

Même s’ils me rendent la peluche en bonne et du forme, je sortirais quand même ses rumeurs, ou même, j’enverrais un message anonyme qui avouera tout avec le nom écrit en entier. Juste pour m’amuser de voir leur réaction. Et après, peut-être que j’irais plus loin.

- Qui t’as dit ça ?! Et déjà, cette peluche, on la garde si on veux, pourquoi tu la veux ? Pour ton petit ami ?

Ils ricanent. Pitoyable.

- Non, pour mon futur esclave, si vous étiez un tant soit peu intelligent, vous auriez compris depuis le début vu que je l’ai dit quand je l’ai vu.

Ma remarque ne semble pas leur plaire. Tant pis pour eux.

- On te la donnera pas de toute façon ! On va la déchirer, comme ça le gosse y pleura !
- Wouaouh, vous manquez cruellement d’imagination au niveau torture.

C’est vrai quoi, à la place ils pourraient, je sais pas… La déchirer devant le Nyan Cat, en plein milieu d’une de ces crises de vomissage de sang, en lui parlant de sa très chère maman qu’il aime tant. Là, on est sûr qu’il va souffrir au moins. Peut-être bien mourir même.

- Allez, vous me donnez cette peluche ?
- Non.
- Allez, vous me donnez cette peluche ?
- T’arrêtes de répéter ?!
- Allez, vous me donnez cette peluche ?

Ils vont bien finir par craquer ces deux abrutis. Alors je répète ma question et…
Bam. Ca serait l’onomatopée idéale. Je viens de me prendre un coup de poing dans la figure, enfin j’aurais du m’y attendre. Par contre, la suite était à peine moins prévisible, c’est vrai quoi, ce coup dans le ventre me fait horriblement mal. Déjà, j’ai plus de mal à parler :

- Sérieux…Les gars, vous me frappez…Juste pour une peluche ? Vous êtes des fillettes ou quoi ?
- BUTONS LE !

Ah. Bah si vous voulez. Bam. Bim. Boum. Je sais même plus où j’ai mal. Comment ça je me plains guère ? Bah, je m’en fiche, la douleur physique n’est pas douloureuse. Elle ne dure que quelques instants, puis elle s’en va, et on peut s’y habituer. C’est pour cela que moi, je me suis mis à la torture psychologique, c’est plus efficace…
Ils s’en vont, en me laissant la peluche, bon elle est pleine de terre mais je pense pas qu’il va hurler pour ça, elle est même pas déchirée. Moi par contre, y me semble que je saigne. Bah je m’en fous. Allez c’est parti.

Et c’est ainsi que je suis rentré dans l’hopital, avec des bleus aux genoux et aux jambes, une lèvre qui saignait à moitié, la tête toute sale, ma tête qui saigne, un bleu à la joue. J’ai fait de mon mieux pour éviter les médecins, dès qu’ils voient ce genre de blessures ils se précipitent en hurlant que c’est grave et qu’il faut désinfecter. Mais non, un peu d’eau et des pansements et ça ira. Je rentre alors dans la chambre :

- Je l’ai. Ta peluche.

Je lui affiche un sourire narquois, comme j’ai mis du temps, soit il s’est endormi, soit il a cru que je reviendrais pas. Mais comme dit la chanson, the cat came back; it just couldn't stay away.
Alors, give me a miaouh, petit Nyan Cat.

Bon, déjà il est réveillé, ça sera plus facile de lui rendre…Il s’approche de moi, je lui jette sa peluche pour qu’il la récupère, je suis sûr que des tas de gens m’ont vu avec cette peluche donc ils vont mettre des rumeurs sur moi comme quoi j’ai une peluche. Et bien soit, allez y, je m’en contrefiche. Tiens, ce débile de Nyan Cat me demande ce qui m’est arrivé. Soit je joue sur l’humour, soit je dit la vérité, soit je me fous de lui, soit je lui pose des questions sur ces types qui semblaient le connaître. Allez, je vais faire quatre en même temps. C’est vrai quoi, ces deux types avaient pas l’air très fréquentables…Et je me suis demandé en chemin si sa débilité lui avait pas attiré des ennuis, ou juste, des ennemis. Un peu comme moi et ma méchanceté vous voyez. Après tout apparemment il n’avait qu’un ami, ce qui était « triste » pour lui-même si je m’en foutais.

- Des amis à toi voulaient la garder pour elle pour la déchirer.

Je lui adresse un sourire narquois, je suppose qu’il voit déjà de qui je veux parler. Et qu’il a compris aussi d’où venait mes blessures, il a intérêt à être un bon esclave avec moi.

- Mais j’ai dit que j’étais ton meilleur ami, alors que je me devais de récupérer cette peluche.

Ce n’est pas ça du tout, je leur ait dit que c’était pour mon futur esclave, mais bon, je joue sur l’humour noir, entre guillemets. En clair je me fous de lui

- On dirait que tes amis tenaient beaucoup à s’occuper de cette peluche. Mais bon, ils m’ont pas fait mal.

Comment ça je suis blessé de partout ? Mais et alors ? Je m’en fiche totalement. Ca ne me fais déjà plus mal. Peut-être un peu quand je bouge, mais je m’y suis habitué, c’est bon. Bon, maintenant est-ce que mon corps veut et peux enfin bouger ? J’aimerais bien, ça me permettrait de partir, de m’en aller moins, et de revenir encore plus méchant. Mais pour l’instant, j’ai encore un truc à faire, sans prévenir je sors une feuille que j’ai trouvé, avec un stylo que j’ai volé, et j’écris quelque chose, puis le tends au Nyan Cat en lui adressant mon sourire de démon. Il a dit qu’il ferait ce que je veux si je lui donnais sa peluche non ? Et bien je lui ait redonné, alors maintenant il va être mon esclave. C’est ce qui est écrit « Moi Shuichi Shindô, le Nyan Cat, déclare devenir officiellement l’esclave de Jian Wan surnommé Starfish ». J’ai mis mon vrai nom pour que ça fasse vraiment vrai, et je lui tends avec un ce même sourire que j’ai cité, et ajoute :

- Si jamais tu m’appelles autrement que Starfish, je m’arrange pour que ta vie devienne un enfer.

Je ne m’appelle plus Jian. C’est oublié, maintenant je suis juste Starfish, une étoile de mer comme les autres, point final.

Bon, le voilà qui à signé. Mais quel petit naïf ce Nyan Cat. Enfin, il est honnête, et il tiens ses promesses. Allez je range ce merveilleux contrat qui me servira sûrement dans les prochains jours. Alors, maudit corps, vas-tu enfin te décider de bouger ? J’en ai assez de servir de baby sitter à mon esclave, de plus maintenant qu’il l’est véritablement, j’aimerais m’en aller vers d’autres horizons, me venger de ses deux idiots, et de ce que je sais d’eux. Oh oui, ça serait si amusant. Et on dirait que le complot maudit de mon corps, a pris fin. A-t-il enfin compris qu’être gentil ne menait à rien ? A cause de lui j’ai sauvé quelqu’un. Enfin, grâce à cela j’ai un nouvel esclave, alors que je n’en ai jamais eut, alors finalement, ce n’est pas si mal. A cette pensée, je souris, et regarde le Nyan Cat.

- Bon, maintenant que tu as signé, et que tout est rentré dans l’ordre, je vais repartir. Mon corps semble enfin avoir compris que ça ne servait à rien d’être gentil.

Il ne va pas comprendre, mais je m’en fiche. Bon, dirigeons nous vers la sortie… Ah, on dirait que le destin est contre moi, voilà qu’un de ces maudits docteurs que je ferais mieux de m’amuser avec, vient de rentrer pour voir certainement l’état de son patient d’amour. C’est vrai quoi, on sait jamais, il peux crever à tout moment. Bref, toujours est-il que ce médecin me fixe de haut en bas :

- Vous devriez vous faire soigner vous savez…

Dit comme ça on pourrait croire que je suis bon pour l’asile, mais je sais pertinemment qu’il dit ça pour que je soigne mes blessures. Sauf que je ne ressens rien, alors que je me soignerais une fois à l’internat, et voilà, fin de l’histoire.

- Ouais ouais, chez moi.
- Mais ici on est dans un hôpital, nous pouvons…
- Non c’est trop cher.

Je plains quand même cet idiot de devoir être dans un hopital, quoiqu’en fait c’est assez amusant de savoir qu’il est obligé d’être enfermé entre quatre murs, ahaha.

- Bonne chance, Nyan Cat.

Mon ton est ironique, je m’en vais. Allez au revoir le monde, apparemment j’ai des blessures à soigner ! – ou pas -. J’ai hâte de le revoir, il me doit encore un portrait.

[De mon côté c’est fini]